Le quartet comme un idéal complet, porté par une écriture personnelle et un jeu résolument collectif, deux idées premières proposées à nouveau à un monde post-pandémique, ses incertitudes, ses violences, et malgré tout peut-être aussi ses promesses.
La pianiste aux multiples récompenses revient avec un nouveau répertoire fait de formes plus ou moins attendues, de lignes mélodiques plus ou moins domptables, d’harmonies et de rythmes plus ou moins complexes… pour jouer, encore et encore.
Simple credo de quatre artistes unis par l’amour d’une culture désormais centenaire autant que par la foi en un futur possible, ensemble avant tout, mais peut-être aussi pour moquer un peu nos épuisements post-modernes et continuer à croire en une musique à partager, qui célèbre d’autant mieux le mystère de l’existence qu’elle sait aussi en panser quelques plaies.
Dans le cadre du festival Jazz sur la ville.