Il y a des rencontres si naturelles qu’elles nous donnent l’impression de retrouvailles. Celle de Didier et Roberto fait partie de celles-ci. Depuis ce jour, la scène les appelle à se retrouver souvent pour rendre hommage à leur passion commune : la bossa-nova.
Il se dégage un plaisir singulier à les entendre et l’on se laisse aller sur ses sentiers lents et paresseux à redécouvrir des mélodies connues, comme si l’on respirait un paysage nouveau à pleins poumons. Le chant de Sustrac glisse sur les harmonies et se confond avec la guitare de Di Ferdinando ronde, électrique, qui rebondit en écho, et joue autour de la mélodie sans jamais la dévoiler totalement. La douceur solaire de la bossa nova se mélange aux nuits bleutées des guitares jazz, Rio descend dans les caves new-yorkaises et laisse un peu de sable dans les rues de minuit…