¡ Adios Toledo!, c’est le nom d’une rencontre rêvée par le pianiste, compositeur de jazz et ethnomusicologue Julien Grassen Barbe. Pour ce nouveau répertoire aux multiples résonances, il puise dans les ressources des traditions musicales de l’Inde du Nord et de la liturgie des communautés judéo-portugaises du Sud-Ouest de la France, sa terre d’enfance.
Après Loup Vert, un premier album salué par la critique, Julien Grassen Barbe s’entoure de trois musiciens, solistes et improvisateurs aguerris, rompus à la pratique du Dhrupad, la musique classique hindoustanie. Depuis Bayonne et Bordeaux, en passant par Jaipur, Barcelone, Porto et Jérusalem, le quartet se saisit de ce matériau riche et inspirant pour élaborer une douzaine de pièces originales tissées comme les fils bleu et blanc d’un châle de prière.
Un voyage poétique d’une rare profondeur, hommage à Garcia da Orta, médecin séfarade du XVIème siècle qui, fuyant les bûchers de l’Inquisition, trouva refuge à Goa, une colonie portugaise située sur la côte ouest de l’Inde.